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avec "Babeluttes"...

M.Zo re-chatouille la chanson !

Le bruit d’un ange qui passe, le timbre d’un endroit, l’effarement d’un regard, l’humeur d’un chat de gouttière, une plume, des mélodies, cet élan vous emmène dans des royaumes imprévisibles. 22 ans après son CD « Quelques paroles en l’air », M.Zo rechatouille la chanson. Quelle surprise ! Cela fait une sacrée bonne médecine fabriquée tout seul à la maison. Un boulot de Titan. Beurrée salée, une babelutte, quel délice ! C’est à écouter sur les plateformes (Spotify, Itunes, etc…) ou à se procurer en chair et en os. C’est bon pour le moral !

Allez, je vous embarque !

Commander Babeluttes

courrier@facteursdamour.be

12€ (+ frais d’envoi  + 3€ en Belgique  +   7€ en  C.E.E )

L’écouter en très court…

…ou en long et en large !

en avant toutes, babelons !!!

En savoir plus sur les babeluttes de M.Zo

Qui c’est qui sait ce qui sera quand c’est et que ce fut ? Big question aux entournures de notre modeste parcours où les surprises ne manquent jamais de vous happener. C’est sans doute ce qui m’est arrivé cette année sans que je puisse y faire quoique ce soit d’autre que d’en être l’instrument, l’heureuse victime et le complice sans circonstances atténuantes. Voyez-vous, il y a de cela plus de 3 décennies je pensais arpenter les planches tel Luis Mariano et autre Bashung chanteurs de charmes, en faire un métier, un roman, une étourderie, un auditoire, quelques fans, des p ‘tits chefs d’œuvre et de grands moments entre camarades musiciens.

Quelques réussites ou petites gloires ont essaimé le voyage : coup de cœur au Printemps de Bourges en 1987, un 45 tours en 82, deux participations à la Biennale de la chanson française ( merci Didier Arcq) et même au Grand prix de la chanson Wallonne, un Jacques Higelin tout en peignoir m ‘écoutant dans les coulisses du Grand Mix à Tourcoing, « Quelques paroles en l’air » commises sur cd en 1998, un fabuleux périple au Studio Des Variétés parisien en 86 et 87, des « grands adieux de Léon Ferdinand, ultime tournée mondiale » donnés pendant 4 ans vers les années 2000 au cœur d’une caravane transformée en Olympia de pacotille avec 12 spectateurs médusés et un vrai piano à l’intérieur. La création de cet inoubliable ovni a jailli en live au cœur des Francofolies de spa : 27 représentations par jour ! je vous dis pas les cordes vocales … Les aléas de la vie m’ont fait quitter ces joies là pour me consacrer totalement aux créations dantesques dénommées « nuit des intrigues, le Grand Secret, Mademoiselle Madame, Décrocher la lune, Tournée générale et autres facéties signées facteurs d’amour ». Aucun regret dans ces péripéties bien sûr mais une bête sommeillait irrépressible à l’intérieur: la musique, les mots, chanter, le regard des oreilles qui t’écoutent, la grâce d’un instant à soi avec les autres, cette chose indescriptible qui vous met sur l’orbite du bonheur quelques tendres minutes : une belle chanson, bien chantée, bien jouée, bien vécue, bien vraie, bien ficelée. Une œuvre. L’instant d’une œuvre.

Ce désir là est remonté à la surface, façon plume qui te tombe du ciel. J’ai relu mes textes, rechanté mes pianos dans la salle de bain, confié à l’ordinateur quelques essais musicaux et causé avec ma belle de « tu crois pas que je pourrais faire un alboum ? ». Des fois, faut s’écouter et pourfendre toute interrogation existentielle dont l’acuité aiguise les peurs et les égos comme une vieille lame d’empêcheur de tourner en rond. A l’inverse de mes créations nommées événementielles, j’y suis allé seul, résolument seul. Des retrouvailles ! Vous savez, Babeluttes, a tous les défauts de ses qualités : beurré sucré, salé, c’est du fait maison 100%, moyens du bord et conseils d’amis inclus. La perfection n’en est pas. La passion oui. Gouttez y je vous prie comme une conversation avec qui vous voulez pourvu qu’elle soit bonhomme. Il y a dans ces chansons 100 muses secrètes, au moins. Toutes belles, complexes, jamais oubliées, toujours senties. Parfois je me dis : ce n’est pas moi qui chante, c’est une histoire faite de mille histoires. Peut-être y apercevrez vous un peu de la vôtre. Si c’est le cas, nous n’aurons pas perdu notre temps. En avant toutes, babelons !!!